Aucun bâtiment n’est éternel. Mais la construction durable et circulaire applique le principe selon lequel les différents éléments d’un bâtiment ne doivent pas terminer en déchets, mais en matières premières. Trop beau pour être vrai ? Pas pour Xella ! En effet, le béton cellulaire peut parfaitement être récupéré pour à nouveau servir de matière première à... du béton cellulaire ! Une solution parfaite pour ce projet résidentiel durable dont les panneaux de toiture et les murs sont produits dans ce matériau.
En 1830, peu avant que la Belgique prenne sa forme actuelle, l’auberge Het Nieuwe Huis (« la nouvelle maison ») a été construite à Hombeek. Près de deux siècles plus tard, après différentes transformations, ce site protégé reçoit une nouvelle affectation de choix. Le maître d’ouvrage et entrepreneur Kristof Lombaerts démontre ainsi comment un bien ancien peut être rénové en un projet résidentiel moderne où le confort des prochaines générations va de pair avec la durabilité pendant toute la durée de vie du nouveau bâtiment.
Côté rue, l’ancienne façade est conservée, tandis que le volume à l’arrière de celle-ci est entièrement remplacé par une construction composée d’éléments Ytong et Hebel, ce qui crée en fait une couche unique en béton cellulaire. Un autre volume neuf est ensuite ajouté derrière ce bâtiment, également en béton cellulaire. Les finitions sont assurées avec un enduit de façade à l’avant et des ardoises à l’arrière. Au total, ce projet compte six appartements.
Sur mesure
Kristof Lombaerts avance différents arguments en faveur de la combinaison Ytong et Hebel : « Tout d’abord, en choisissant le béton cellulaire à la fois pour les murs et la structure du toit, nous n’avons pas à nous soucier des nœuds constructifs et des ponts thermiques. Mais il y a aussi un avantage pratique : le béton cellulaire est très facile à transformer, ce qui nous a permis de gagner du temps durant le gros-œuvre. Non seulement pour réaliser les fenêtres en arcades, mais aussi pour les fenêtres du toit et d’autres pièces d’ajustement spéciales. Car le béton cellulaire peut facilement être scié sur mesure sur place. Une méthode qui génère moins de poussière, ce qui rend l’opération bien plus agréable. Mais le principal gain de temps a lieu durant la phase de finition. Ainsi, le travail des conduits techniques est nettement plus rapide et précis qu’avec des briques , par exemple.
Par ailleurs, le placement de panneaux sur un toit en pente exige un grand savoir-faire. En effet, les panneaux reposent en partie sur les murs Ytong et en partie sur la structure en acier prévue à cet effet. Une construction similaire a d’ailleurs aussi été prévue pour les fenêtres du toit. Le résultat est un ensemble bien ajusté, ce qui réduira le travail nécessaire pour le plâtrage.
De plus, les murs et panneaux de toiture Ytong et Hebel sont hermétiques et dotés de propriétés extrêmement isolantes qui permettent un plus grand confort en été, puisque les espaces chauffent moins vite, et permettent de mieux conserver la chaleur en hiver. Sur le plan acoustique, les performances du béton cellulaire sont également excellentes — meilleures que dans une construction à l’isolation thermique classique, par exemple. »
Prendre ses responsabilités
Kristof Lombaerts a encore d’autres arguments que les avantages pratiques sur le chantier et le confort des habitants : « En tant que maître d’ouvrage, je souhaite aussi assumer une responsabilité envers les générations à venir. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai choisi Ytong et Hebel : la production du béton cellulaire est plus écologique que d’autres matériaux. Les matières premières sont la chaux, l’eau et le sable, abondants dans la nature. Il faut également beaucoup moins d’énergie, puisque la température de fabrication est nettement inférieure à celle d’autres matériaux destinés au gros œuvre.
De plus, une construction en béton cellulaire présente une structure moins complexe et ne nécessite pas d’autres matériaux pour l’isolation. La plupart des éléments sont en béton cellulaire, donc si ce bâtiment doit un jour être démonté, ils seront plus faciles à transformer. »
« L’empreinte écologique est très importante pour Xella », ajoute Guy Mariën, responsable régional de Xella. « Notre impact est limité non seulement par le choix des matières premières et la réduction de la pollution durant la production. La durabilité est inscrite dans l’ADN de Xella. Un exemple typique : la réutilisation des déchets de béton cellulaire provenant des chantiers. Les distributeurs de matériaux de construction les ramassent, nous les récupérons et nous en faisons de nouveaux produits en béton cellulaire. Le résultat : une situation où tout le monde est gagnant — l’entrepreneur réduit considérablement sa quantité de déchets, le producteur peut les réutiliser et notre planète se porte mieux. »
En résumé, un bel exemple de projet réussi qui offrira espace et confort à ses nouveaux occupants ainsi que, à (très) long terme, d’autres perspectives aux générations suivantes.