Kurt Van Den Bergh (Reynaers Aluminium) : Avec MOSARD, nos produits deviennent interchangeables entre les projets »

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En tant que co-créateur de MOSARD, Reynaers Aluminium conçoit ses profilés et systèmes en aluminium dans le respect des normes de construction de cette plate-forme ouverte & designbuild. Kurt Van Den Bergh, directeur technique Belux chez Reynaers Aluminium, justifie ce choix. « Aujourd'hui, nous devons construire à l'épreuve du temps. Cela signifie que les bâtiments doivent pouvoir s'adapter aux besoins changeants des utilisateurs. La construction modulaire avec des dimensions standardisées augmente sensiblement cette adaptabilité. Vu que les produits sont alignés sur le système à dimensions uniformisées de MOSARD, ils deviennent interchangeables entre les projets ».

Reynaers Aluminium est une entreprise familiale belge de renom, spécialisée dans le développement et la commercialisation de solutions innovantes et durables en aluminium. Celles-ci sont utilisées pour la construction de fenêtres, de portes, de systèmes de façade, de portes coulissantes, de rideaux pare-soleil et de vérandas, tant pour le marché résidentiel que sur celui des projets. Aujourd'hui, l'entreprise, dont le siège se trouve à Duffel, est active dans toute l'Europe et emploie plus de 2 400 personnes dans 40 pays.

La durabilité et la circularité constituent des piliers importants dans les activités de l'entreprise depuis plusieurs années. "Pour réduire les déchets et lutter contre la pénurie de matières premières, nous devons faire en sorte qu'un bâtiment dure le plus longtemps possible", explique Kurt Van Den Bergh, directeur technique Belux chez Reynaers Aluminium. « Un objectif auquel nous contribuons principalement en fabriquant des produits et des systèmes plus performants que ne l'exigent les réglementations en vigueur. Nos produits permettent ainsi d'obtenir de meilleurs résultats que ceux exigés en termes d'étanchéité et d'isolation thermique de l'enveloppe du bâtiment ».

"De plus, il est possible de prolonger la durée de vie d'un bâtiment en s’assurant qu'il soit facilement adaptable, sans nécessiter de rénovations majeures. De cette manière, le bâtiment peut évoluer avec les besoins fluctuants de l'utilisateur et pas besoin de construire un bâtiment pour le remplacer. Dans cette optique, la construction modulaire selon des dimensions standardisées joue un rôle important, ce qui est l'intention de MOSARD. En travaillant et en imaginant nos designs de manière modulaire dans un tel cadre fixe de normes de construction, les architectes comme les fabricants de produits et de systèmes de construction, c'est-à-dire nous, nous pouvons prolonger la durée de vie de ce que nous concevons.

 

DES PIÈCES INTERCHANGEABLES

Van Den Bergh explique pourquoi. « Un système de construction modulaire peut être décrit comme un système dans lequel de nombreuses pièces sont interchangeables grâce à l'utilisation de dimensions standardisées. A condition toutefois que ces pièces puissent être démontées et que les normes utilisées soient soutenues par l'ensemble du secteur de la construction ».

À l'heure actuelle, selon M. Van Den Bergh, nous assistons à un premier pas dans la bonne direction avec les bouwteams. « En s'asseyant autour d'une table et en entamant un dialogue dès le début d'un projet de construction, les différents systèmes de construction qui se rencontrent sont déjà mieux coordonnés les uns avec les autres, ce qui réduit les mauvaises surprises au cours de la phase d'exécution. Toutefois, il est clair que le fait de travailler avec des dimensions standardisées rendra les choses encore plus faciles. En effet, la standardisation permettra à chacun de connaître le produit ou le système et de savoir comment le monter et le démonter, ce qui augmentera considérablement les chances de réutiliser le produit ou le système dans son intégralité ou, en second lieu, les matériaux qui le composent ».

« Aujourd'hui, nous appliquons déjà les normes de construction de MOSARD et nous concevons déjà nos produits pour qu'ils soient aussi démontables que possible. Nous voulons nous concentrer sur l'amélioration de cette démontabilité dans les années à venir », conclut M. Van Den Bergh.

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