Leader mondial des produits à base de calcaire, la société belge Carmeuse ne cesse d’innover pour offrir toujours plus de solutions efficaces et durables pour d’innombrables applications. Une étonnante innovation a été présentée récemment à la carrière d’Aisemont, la plus grande d’Europe, où a été construite une impressionnante station de mélange pour la production de liants ViaCalco® destinés au traitement des sols pour des terrassements plus circulaires.
On ne s’en rend pas toujours compte, mais Carmeuse est omniprésent dans notre vie quotidienne. Ses solutions à base de calcaire permettent aux industriels de tous les secteurs de proposer des produits de qualité, du morceau de sucre au verre en passant par la construction et l’industrie automobile. Accompagné par Ecovadis, le groupe basé à Louvain-la-Neuve s’emploie à réduire son empreinte écologique tout en visant plus largement une série d’objectifs de développement durable, dont la gestion raisonnée des ressources. Avec succès puisque les implantations de Carmeuse en Belgique ont été évaluées « Ecovadis Platinum », soit le plus haut niveau possible, ce dont seules 1% des entreprises ainsi évaluées peuvent se targuer.
Aider les terrassiers à réduire leur empreinte carbone
L’an dernier, le site d’Aisemont accueillait déjà une innovation illustrant la volonté de Carmeuse de réduire activement l’empreinte CO2 de ses clients : une nouvelle unité de production de filler calcaire, produit de substitution permettant de produire un béton plus durable. Cette fois, les clients visés sont les terrassiers, qui cherchent à augmenter la portance des sols pour construire une plateforme solide en utilisant les terres disponibles sur site. Depuis la fin des années 60, traiter les sols à la chaux vive est pratique courante dans notre pays. D’abord pour la construction des autoroutes puis pour celle des lignes TGV, qui nécessitent des fondations encore beaucoup plus solides. Au début des années 2000, cette méthode s’est élargie aux applications plus classiques comme les parcs industriels, aéroports, centre commerciaux et logistiques, …
La liaison Oosterweel pour boucler le ring autour d’Anvers est un projet titanesque en cours. Et un autre projet d’envergure s’annonce : le nouveau Canal Seine Nord, où de pharaoniques terrassements auront pour but de créer une couche imperméable. Plus de 30 millions de mètres cubes de terres seront à traiter pour pouvoir accueillir des bateaux jusqu’à 4400 tonnes. Autant de chantiers où l’on retrouve les liants Carmeuse.
ViaCalco®, une solution inspirée de l’économie circulaire
C’est dans ce cadre que le groupe Carmeuse lance sa gamme de liants ViaCalco® en Belgique, en lui donnant une saveur particulière : celle du recyclage des cendres de papier afin de rentrer dans une économie circulaire avec une réduction de l’empreinte carbone. Ces mélanges de chaux vive avec des cendres de papier, incorporés dans le sol, vont former une couche aussi dure qu’une couche de granulats. En fonction du type de sol, ces produits seront – pour un dosage identique – aussi performants que des produits concurrents, même la chaux vive classique. Un know-how que maîtrise parfaitement le groupe depuis longtemps, mais qui est à présent rendue plus durable grâce à l’incorporation de cendres, un sous-produit contenant partiellement de la chaux vive et des éléments pouzzolaniques.
La nouvelle installation inaugurée sur le site d’Aisemont est une « cathédrale » de 40 mètres de haut à 4 silos dont le fonctionnement continu entièrement automatisé permet de charger un camion en « just-in-time » en moins de 20 minutes. Plusieurs années ont été nécessaires pour obtenir les autorisations des autorités régionales en Belgique et nationales en France, et la Wallonie a autorisé l’utilisation de ce nouveau liant ViaCalco® pour la stabilisation des sols à raison de 6%. Ces nouveaux produits en cours de certification, inspirés par une économie circulaire, vont permettre de réduire significativement l’empreinte carbone des terrassements par rapport à l’utilisation de chaux vive.
Christophe Denayer, responsable marketing chez Carmeuse : « Nous n’avons rien inventé mais juste développé ce qui existait déjà ailleurs dans certains pays en Europe, et était décrit dans la littérature scientifique. Ces produits innovants vont permettre de réduire l’empreinte carbone jusqu’à 58% par rapport à l’utilisation de chaux vive. Au total, cette nouvelle installation va permettre de diminuer l’empreinte carbone de 30 000 tonnes par an. Un petit pas pour la planète, un pas de géant pour les terrassiers belges.