Qu’implique la construction circulaire pour les infrastructures publiques ?

Les infrastructures publiques peuvent également être construites de manière circulaire. L’approche ne diffère pas de celle de la construction d’une habitation privée ou d’un bâtiment public.

Par-dessus tout, nous devons essayer de réutiliser autant que possible les infrastructures existantes et ainsi empêcher - ou au moins postposer - la construction de nouvelles infrastructures. Les pavés, par exemple, peuvent facilement être réutilisés. Le besoin de nouvelles infrastructures peut également être limité par une structure spatiale bien pensée. L’implantation de maisons autour de noyaux existants possédant toutes sortes d’installations évitera la nécessité d’un nouveau système d’égouts, par exemple. Une extension du réseau existant sera tout au plus nécessaire.

Si une infrastructure vraiment nouvelle est nécessaire, un peu de bon sens empêche souvent le surdimensionnement des surfaces artificialisées. De plus, il est important que l’infrastructure soit réalisée de manière aussi réversible que possible, afin que la suppression de certains composants soit possible dans le futur. L’utilisation de plaques en béton préfabriquées amovibles, de dalles de gazon et d’un revêtement compostable, par exemple en broyat de bois, va dans la bonne direction. L’utilisation d’asphalte doit absolument être évitée. Dans une publication consacrée aux 23 lignes directrices concernant la construction orientée vers le changement, Mieke Vandenbroucke déclarait que « cela se traduit par un entretien plus facile, moins de travaux de démolition et des possibilités supplémentaires de réutilisation. »

La dimension temporelle est également à prendre mieux en compte lors de la délimitation des espaces. Il existe notamment des séparations simples qui peuvent être déplacées et réutilisées, comme des gabions ou des clôtures en bois de châtaignier ou en nattes de bambou.

Le projet de directive "simplicité" s’applique également aux travaux d’infrastructure. Des connexions facilement compréhensibles et accessibles facilitent la maintenance, la réparation et le remplacement de l’infrastructure, aujourd’hui et à l’avenir. Les impétrants publics peuvent, par exemple, être encapsulés de sorte que des travaux d’excavation ne soient pas nécessaires lorsqu’ils doivent être atteints pour une quelconque raison. Il est préférable de prévoir de l’espace libre dans ces gaines afin que les impétrants puissent facilement se développer par la suite. De même, les jonctions et les tuyaux complexes, les conduites et les infrastructures routières qui se croisent sont également à éviter. Et cela se traduit aussi par un entretien et des réparations plus faciles.

Réponse donnée par: Mieke Vandenbroucke (VIBE)

Nos partenaires

GAimage